Plaque commémorative à la gare Thiers de Nice en hommage au résistant sicilien Salvatore Bono

Nice. Vendredi 8 septembre, une plaque commémorative a été posé au quai n° 1 de la gare Thiers de Nice, à la mémoire du Sous-Lieutenant Salvatore Bono, héros de la seconde guerre mondiale.

Un hommage de grande importance historique pour ce partisan d’origine sicilienne, qui en date du 8 septembre 1923, a été le premier résistant en France à s’imposer, avec seulement une dizaine d’hommes, à un commando allemand posté en gare de Nice. Durant ce douloureux épisode, il a eu un œil et un bras arrachés. Pour cet acte héroïque il a été décoré de la médaille d’or du mérite militaire.

Á travers cette plaque commémorative en la mémoire de Salvatore Bono, la mairie de Nice, ainsi que la présidente de l’ANPI, Laura Albanese et la vice-présidente Patrizia Gallo, ont voulu par la même occasion rendre hommage à tous ces hommes et à toutes ces femmes qui sont morts ou qui ont étés mutilés au nom de la liberté.

De nombreuses autorités italiennes et françaises ont pris part à la cérémonie, dont le Consul Général d’Italie, Emilio Lolli, fraîchement nommé au Consulat de Nice ; Laurence Navalesi, (représentante du maire de Nice, Christian Estrosi) Subdéléguée aux Relations transfrontalières; Monique Baillet, Déléguée au Territoire Nice Ouest; le Colonel Marie Christine Fix, Déléguée au Monde combattant; Pierre Fiori, Délégué aux bâtiments communaux et Subdélégué Travaux dans les écoles; Carlo Scibetta, ancien maire et maire Honoraire de Carros ; Salvatore Vento, président de l’ANPI de Bordighera ; Rosanna Barello, vice-présidente ANPI de Turin ; Elisabetta Castellano, présidente COMITES de Nice; Prof. Jean-Louis Panicacci, directeur du Musée de la Résistance Azuréenne ; et Enzo Barnabá, écrivain et historien italien. Venant de Cannes était aussi présente la poétesse italo-française, Maria Salamone et tant d’autres personnes de la communauté italienne des Alpes Maritimes.

Dans leur allocution, le Consul d’Italie Emilio Lolli, la Subdéléguée Laurence Navalesi, le prof. Panicacci et l’écrivain Enzo Barnabà, et en italien et en français, ont tous relaté une page d’histoire de ce résistant sicilien, dont le courage et la bravoure restent désormais impérissable dans la mémoire collective et au cœur de la gare Thiers de Nice.

Ne pas oublier le passé, si douloureux soit-il, pousse l’humanité à ne pas commettre les mêmes erreurs, les mêmes atrocités, commises lors de tout conflit, de toute guerre…

Foto reporter Ornella Ruffa
(M.S.)